PILOT #Legion un X-Man pas comme les autres

Février 2017, FX

De Noah Hawley

Avec :

- Dan Stevens (David Haller)

- Rachel Keller (Syd Barrett)

- Jean Smart (Melanie Bird)

- Aubrey Plaza (Lenny Busker)

- Jeremie Harris (Ptonomy Wallace)

- Amber Midthunder (Kerry Loudermilk)

- Katie Aselton (Amy Haller)

 

Synopsis : L'histoire de David Haller, le fils schizophrène du professeur Xavier, un homme sujet depuis l'adolescence à une maladie mentale. Au cours d'un de ses nombreux séjours en hôpital psychiatrique, une étrange rencontre avec un patient lui fait réaliser que les voix qu'il entend et les visions auxquelles il est confronté pourraient se révéler vraies.

 

Créé par Noah Hawley à qui l'on doit l'excellente Fargo, Legion nous introduit pour la première fois dans l'univers X-Men sur le petit écran. Et pour une première, c'est réussi !

 

Le personnage de David Haller, fils du Professeur X et X-Man le plus puissant dans les comics, est ici interprété par Dan Stevens (Downton Abbey). Le pilote nous introduit cet héros diagnostiqué schizophrène. Et quand il s'agit de retranscrire sa folie, la série est parfaite.

 

Représenter une maladie mentale sur un écran n'est pas forcement chose aisée, mais Legion nous dévoile un univers coloré et psychédélique qui alterne les effets de caméras et les plans bien pensés pour nous faire entrer dans la tête de ce super-héros qui s'ignore. Il ne cesse d'entendre des voix indistinctes et est donc envoyé en hôpital psychiatrique. Cet hopital lui permettra de rencontrer Syd Barrett, une autre patiente qui ne veut pas qu'on la touche, et qui lui assurera qu'il n'est pas fou.

 

Le pilot se passe en fait en grande partie dans une salle d'interrogatoire, et David doit raconter à ses kidnappeur où cette mystérieuse fille qu'il a rencontré se trouve. La série en profite pour nous exposer tout son parcours et ce qui l'a mené ici.

La scène d'introduction est très réussie pour ça. On voit David Haller grandir et toutes ses actions qui l'ont mené à se faire interner. Ensuite, c'est son parcours dans l'hôpital qui est relaté jusqu'à son interrogatoire.

 

Ce pilote peut déconcerter, car la mise en scène nous met du point de vue de son héros et l'on a du mal à distinguer les enjeux et démêler le vrai du faux. Au bout d'un heure - durée du pilot - on a toujours du mal à savoir le chemin que va suivre cette saison composée de 8 épisodes.

Mais son univers psychédélique et son ambiance rétro des années 70 nous intrigue assez, ainsi que l'histoire qui se développe vers la toute fin du pilot. Ce qui est certain, c'est que cette ambiance que la série développe est du jamais vu dans le monde des séries super-héroïques.

 

Enfin, au contraire de ces nombreuses autres séries, le show ne s'appuie pour l'instant sur peu d'élément des comics, ce qui est assez rare à l'heure où le fan service est incessant, chez la CW par exemple. Il n'y a pour l'instant aucune allusion à son père, le Professeur X.

 

En conclusion, Legion nous montre dans son pilot un univers et des personnages hauts en couleur, ce qui promet pour la suite. Pour la première série X-Men, c'est un épisode bien maîtrisé et encore original malgré l'offre super-héroïque de plus en plus importante.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Grayscale © 2014 -  Hébergé par Overblog